Acte initial(s) : Arrêté n⁰ 04-2004/PS du 5 janvier 2004
Informations pratiques
Ouverture :
Libre
Accès :
Situés sur l'ilot Signal
Commune :
Nouméa
Localisation
Suite à la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie et à la
fondation en 1854 de Port-de-France (ancien nom de Nouméa), le commandant Tardy
de Montravel fait édifier un amer (repère maritime) sur l’îlot Te N’Du afin de faciliter
la reconnaissance de la passe de Dumbéa par les navigateurs. Ce premier signal
maritime, construit en bois et en coraux, est de forme pyramidale triangulaire
et mesure 10 m de haut afin d’être visible à une grande distance. Durant les années
qui suivent, l’édifice bénéficie de plusieurs rénovations effectuées notamment
par le capitaine de corvette Le Bris et le capitaine de vaisseau Saisset.
L’amer visible de nos jours semble être une construction plus tardive datant de
1883. D’une base cylindrique et d’une extrémité tronconique, il est entièrement
enduit à la chaux. En l’honneur du signal qu’il accueille, l’îlot Te N’Du, baptisé
îlot Sénez pendant un temps, prend le nom d’îlot Signal. Pour permettre la reconstruction de l’amer, John Higginson et John
Watson obtiennent une autorisation pour fabriquer de la chaux sur l’îlot, en 1859.
Les vestiges de cette courte activité d’un an ont été mis à jour lors des
fouilles archéologiques de 2003 et 2004. Cette même année, la province Sud
classe au titre des monuments historiques les différents vestiges de l’îlot : -l'amer ; -le four à chaux (qui aurait également servi de
bassin pour éteindre la chaux vive) ; -les vestiges d'un petit bâtiment (ayant servi d’abri
pour le gardien ou pour le stockage) ; -les vestiges d'un four à pain ; -les différents stocks de calcaire
madréporique ; -les vestiges d’une embarcation.