Le Fort Téremba classé au titre des monuments historiques depuis 1989 est un lieu de mémoire et de diffusion historique et artistique.
Un ancien centre pénitentiaire
La construction du site débute en 1871 au sommet d’un plateau et prend le nom de Teremba, en référence à l’îlot se trouvant dans cette baie. Son fondateur, le gouverneur Gaultier de la Richerie, envoie sur place un contingent de vingt-cinq condamnés, encadrés par deux surveillants et trois gendarmes pour bâtir cet établissement voué à devenir le centre pénitentiaire, militaire et administratif du territoire de La Foa, Farino et Moindou.
Depuis 1999, la province Sud s’associe activement à la commune de Moindou, propriétaire du site, et à l’association Marguerite, gestionnaire du site, dans la conservation du domaine afin d’y développer des activités historiques, touristiques, éducatives et culturelles à l’instar du très prisé le spectacle « Son et Lumières de Teremba »
Un intérêt historique
La dimension « pays » du Fort de Téremba apparait évidente au vu :
de l’accueil des classes patrimoine et du public des 3 provinces ;
de l’intérêt historique et touristique majeur de ce site consacré à l’histoire du bagne et de la révolte d’Ataï ;
d’en faire un lieu de diffusion artistique important. En 2016, le site a accueilli pour la première fois le Blackwoodstock festival qui a connu un vif succès.
Le site en quelques chiffres (2016) :
5483 visiteurs;
11 classes patrimoine en résidence pour un total de 255 scolaires ;
1800 festivaliers dans le cadre du Blackwoodstock festival ;
3067 spectateurs pour le spectacle de Son et Lumière.