Un label pour le tourisme équestre

« Le cheval fait parti intégrante de la Nouvelle-Calédonie, du mode de vie de ses habitants, de son histoire et de sa culture. Il est temps de mettre en avant nos richesses touristiques. L’équitation de pleine nature s’adresse aussi bien aux locaux qu’aux touristes. Avec les randonnées à cheval, les touristes ont accès aux propriétés calédoniennes. C’est une autre façon de découvrir la culture et l’histoire de notre pays », s’enthousiasme Martine Lagneau, 1^ère vice-présidente de la province Sud en charge du tourisme. « Avec sa variété de paysages et d’odeurs, la Nouvelle-Calédonie se prête parfaitement au tourisme équestre », confirme Bernard Pavie, président du Comité national de tourisme équestre, est venu officialiser le lancement de ce label.

Avec des exigences similaires à la métropole, ce label est avant tout un gage de sécurité. Le travail a été entamé entre la direction de l’Économie, de la Formation et de l’Emploi et  le CRTE-NC en 2011 avec la création d’un diplôme d’accompagnateur de promenade équestre ainsi qu’une certification pour les chevaux de randonnée, basé sur des exercices d’aptitude des équidés. 

Un effort collectif

Pour obtenir le fameux label valable deux ans, il faut remplir un certain nombre de critères (diplômes, assurances, déclarations, etc.) et faire sa demande de labélisation au Comité régional de tourisme équestre. « Ils ont tous joué le jeu, les précurseurs de la Côte Ouest qui ont lancé le tourisme équestre, et les nouveaux », remercie Valérie Valérie Gentien, présidente du Comité Régional de Tourisme Equestre de Nouvelle Calédonie. « Ils ont tous passé leur diplôme d’accompagnateur pour obtenir le label. »

Karikaté randonnées, situé à Païta, vient de recevoir cette fameuse reconnaissance après des années d’efforts. « Je suis obligée de travailler la semaine et de proposer les randonnées le week-end. Je fais cette activité par passion depuis 6 ans et ce label va vraiment être un plus », espère Laurence Cholet, responsable de Karikaté randonnées.

D’ici quelques mois, dix structures devraient être labellisées.