Le bilan des centres de vacances et de loisirs

« Je note la très bonne implication des organisateurs de Centres de vacances ou de loisirs. Il faut rappeler que ce sont des associations et que beaucoup de ces personnes travaillent bénévolement. J’ai été aussi agréablement surpris par le professionnalisme des organisateurs », résume Dominique Molé, 3^e vice-président de la province Sud en charge de la jeunesse et des sports. « Le bilan de l’été est toujours un moment important. Il permet de faire un point sur ce qui s’est passé, de voir les difficultés des organisateurs pour que la Province puisse les accompagner au mieux en tant que partenaire », détaille Nathalie De Brugada, responsable des actions socio-éducatives à la DSL. « La réunion de ce matin est encourageante pour améliorer les prochains centres qui vont se dérouler cette année », concède Miranda Bouearan, animatrice du centre d’actions culturelles de Bourail. « Habituellement, nous organisons des camps sur le champ de foire de Téné mais il a été inondé et nous avons dû les annuler. Nous cherchons un autre lieu pour les prochains centres. »

Après trois heures de tour de table le matin, plusieurs problématiques sont revenues fréquemment dans les interventions des différents organisateurs comme les structures d’accueil ou encore la gestion d’adolescents difficiles. D’ailleurs dans l’après-midi, un des ateliers était consacré à l’organisation des camps de vacances pour les 13-17 ans.

Autre difficulté des centres de vacances ou de loisirs (CVL) : le manque de personnel et les indemnisations qui peuvent passer du simple au double selon les organismes. « Il y a eu, encore cette année, des camps annulés par manque d’animateurs », précise Philippe Hardouin, directeur des Sports et Loisirs.  « Il faudrait un véritable statut pour les animateurs et les encadrants. Mais cela ne dépend pas de la Province. » Autre exemple cité : certaines communes diminuent ou modifient leurs dispositifs d’accompagnement et les organisateurs se retournent vers la Province. « Il y a donc un manque de communication entre les différentes collectivités. Une meilleure coordination permettrait de faire un pot commun des dispositifs et d’être ainsi plus efficace », complète Philippe Hardouin.

Enfin un point important pour les familles, la fermeture des CVL avant la fin de l’été. « Sur l’agglomération, les mairies récupèrent 15 jours avant la rentrée les écoles pour réaliser certains travaux d’entretien. C’est embêtant pour les parents car à ce moment là, il n’y a plus de centre. Nous réfléchissons à trouver des solutions pour accueillir les enfants jusqu’à la vieille de la rentrée », précise Dominique Molé.