La jeunesse dans tous ses états

La Journée de la jeunesse organisée par la province Sud, en partenariat avec la MIJ, a rassemblé près de 500 jeunes, venus s’informer, débattre et se rencontrer.

Ils sont arrivés des treize communes de la province Sud pour s’adonner aux activités proposées – volley-ball, football, canoë-kayak… – et trouver des réponses à leurs questions dans les domaines de la formation et de la santé, au gré de la trentaine de stands présents. Âgés de 13 à 25 ans, ils sont aussi là pour « rencontrer des jeunes d’autres communes et d’autres quartiers », expliquent Marie-Christine, Anaïs, Henriette et Priscilla, du quartier de Nouville, à Nouméa.

Une pépinière d’idées
Mis en place dans la foulée de la Journée de la jeunesse 2009, le Conseil Provincial des Jeunes (CPJ) a son stand cette année. « Beaucoup se sont renseignés sur le fonctionnement du Conseil. Ils souhaitent savoir comment l’intégrer et à quoi il sert », raconte un de ses membres, Duc, 13 ans. Justement, quel est son rôle ? La réponse de Jean-Baptiste, 23 ans, est précise : « Nous sommes les porte-paroles des jeunes auprès des élus de la province. Nous avons d’ailleurs participé à l’organisation de cette journée en apportant nos idées. » Amasio Tautuu, du service de la jeunesse de la province Sud, insiste sur cette fonction : « Le Conseil Provincial des Jeunes est un moyen pour la jeunesse de s’exprimer. Les adultes pensent pour les jeunes, il faut que cela change ! » L’après-midi est consacrée aux ateliers de réflexion. Les participants doivent proposer des solutions aux problèmes qui les touchent au sujet de la mobilité, de l’addiction et des moyens d’expression des jeunes. Ces espaces de parole ont attiré une centaine de jeunes qui, globalement, ont l’impression de ne pas être assez entendus. « Chèques mobilité », à l’image des « chèques culture », pour faciliter les déplacements, commissions municipales des jeunes, slogans chocs pour dissuader de boire ou de fumer, toutes leurs idées ont été transmises au CPJ. C’est à l’instance représentative des jeunes de remplir sa mission afin que les décisions concernant la jeunesse soient prises avec elle.

Tahiona, 22 ans « J’ai participé à l’atelier sur les moyens d’expression car je fais partie de la commission des jeunes du Mont-Dore et je souhaitais partager mon expérience avec d’autres. J’invite les jeunes à participer à ce genre de journée et j’espère qu’il y en aura d’autres prochainement. »

Annabelle Noir