C’est aussi la rentrée pour les maîtresses !

Dans la petite salle de classe, les élèves sont concentrés face à leur maîtresse. « C’est le premier jour, on essaie de faire des choses ludiques pour ne pas trop les brusquer. Ils reviennent juste de vacances et rencontrent une nouvelle maîtresse. Cela peut être assez difficile à gérer pour eux», souligne Tiffanie Narane. La jeune femme, effectue sa première rentrée en tant que professeure des écoles dans une classe de CE1, à l’école primaire publique bilingue de Païta Robert-Abel. Un moment qu’elle attendait avec impatience. « J’avais hâte mais en même temps, j’étais très stressée ! »

Elle peut compter sur le soutien du directeur de l’école, Aurélien Charuel. « Sur 11 enseignants, nous recevons 6 nouveaux sortants de l’Ecole Supérieure du Professorat, informe-t-il. Pour ces nouveaux arrivants, je vais surtout m’attacher à les accompagner pour tout ce qui concerne les procédures administratives. Et bien sûr, ils peuvent compter sur mon écoute, ma porte est toujours ouverte ! » Ce nombre important de nouveaux enseignants dans l’effectif de l’établissement est la conséquence de la création d’une nouvelle école maternelle bilingue, juste à côté. Une partie de l’effectif enseignant des classes maternelles de l’école Robert-Abel est partie dans cette nouvelle école.

Inès Sione et Tiffanie Narane entament leur première année d'enseignement à l'école Robert-Abel.

« Instaurer la confiance avec les élèves »

L’école étant bilingue, l’enseignement de l’anglais est une partie importante dans les apprentissages. Et les nouvelles enseignantes sont formées en conséquence ! « Il y a environ 11 heures d’anglais par semaine, étalées dans diverses matières : éducation sportive, arts visuel… » développe Inès Sione, qui fait aussi sa première rentrée en tant qu’enseignante à Robert-Abel. Pour cette passionnée d’anglais, le choix d’enseigner dans une école bilingue était une évidence, mais aussi un défi : « Je souhaite donner envie à mes élèves d’apprendre surtout en anglais ! »

Cette première journée a été consacrée à la rencontre avec ses élèves. « Nous nous sommes présentés, je les ai fait lire pour connaître leur niveau général. Certains n’étaient pas dans l’établissement l’année dernière et n’ont aucune base en anglais. Il faut s’adapter à eux pour qu’ils puissent rattraper les autres. » Pour sa collègue Tiffanie, le premier jour de classe est le moment opportun pour instaurer la confiance avec les élèves.

Fraîchement sorties de l’Ecole Supérieure du Professorat, les deux jeunes femmes savent combien un enseignant peut être important dans la vie d’un élève. « Enfant, je regardais avec admiration ma maîtresse, c’est grâce à elle que je suis devenue enseignante ! » avoue Inès, les yeux brillants.

Toutes deux débutent leur carrière d’enseignante avec sérénité avec, en ligne de mire, la transmission des savoirs et la réussite scolaire des enfants.