Îlot Amédée

L'îlot Amédée constitue une aire de gestion durable des ressources (AGDR) de la province Sud.

Il se trouve à quelques 13 milles nautiques (environ 24 km) au sud-sud-est de Port Moselle, devant la passe de Boulari. Son phare, qui porte le nom de l'îlot, signale l'entrée d'une des passes les plus utilisées par les navires pour entrer dans le lagon calédonien.

C'est ce phare de 56 m de haut qui attire la plupart des visiteurs sur l'îlot Amédée.

On peut monter au sommet après avoir affronter les 247 marches en colimaçon montant le long de la structure métallique. Depuis la plate-forme, la vue sur l'îlot et le lagon est superbe.

Le phare a été commandé et offert à la colonie par l’empereur Napoélon III et inauguré le 15 novembre 1865, le jour de l’anniversaire de son épouse. Construit et exposé à La Villette, à Paris, il a ensuite été acheminé en pièces détachées jusqu’à Nouméa, avant d’être assemblé sur l’îlot. Par temps clair, le feu du phare Amédée porte jusqu’à 32 milles (presque 60 km).

Situé au milieu d’une zone classée en réserve marine, cet îlot est particulièrement réputé pour ses fonds sous-marins. Deux épaves sont échouées à proximité : celles de la Dieppoise et de l’Ever Prosperity. Les voiliers privés viennent aussi régulièrement mouiller devant l'îlot Amédée pour y passer une journée ensoleillée de farniente.

Il existe plus de 150 espèces de poissons dans les eaux de l’îlot Amédée.

Sur terre, on trouve le type de végétation propre aux îlots, comme le liseron du bord de mer, le bois matelot, le faux tabac, le martaoui et le bois de fer.

Informations pratiques

Situé à 45 minutes de navigation depuis Nouméa, il est desservi par le Mary D et quelques taxi boats. L'îlot est facilement identifiable grâce à son phare de 56 m de haut. Construit par Gustave Eiffel et exposé à La Villette, à Paris. Il a ensuite été acheminé en pièces détachées jusqu’à Nouméa, avant d’être assemblé sur l’îlot. Il a été offert par l’empereur Napoléon III et inauguré le 15 novembre 1865.

Richesse floristique

Malgré la fréquentation humaine qui peut entraîner des dégradations sur sa flore, cet îlot a conservé une végétation autochtone intéressante et caractéristique représentée par Atriplex jubata et Portulaca oleracea (pourpier). Les 2/3 de l'îlot présentent une végétation hétérogène où on notera la présence de plusieurs banians (vraisemblablement planté par l'homme) et de bois de fer sur littoral Nord-Est.

Richesse faunistique

L'habitat est relativement diversifié avec une dominance de coraux branchus et de pinacles coralliens.