La filière porcine, une production qui répond à la demande locale
Dossier publié(e) le 04/12/2014
Sommaire :
La filière porcine, une production qui répond à la demande locale
Nicolas Metzdorf, président de la commission du Développement rural, continue de rencontrer les professionnels de l’UPRA Porcine et du syndicat des éleveurs naisseurs et naisseurs engraisseurs de porcs de Nouvelle-Calédonie en vue des Assises du développement rural.
« Depuis plusieurs mois déjà, j’organise des visites pour rencontrer les professionnels du monde rural afin de connaître leurs attentes et leurs besoins et les inciter à venir échanger, lors des Assises du développement rural, pour élaborer ensemble les futurs politiques publiques pour le développement économique et social du secteur rural à l’horizon 2025 », a débuté Nicolas Metzdorf, président du commission du Développement rural lors de cette rencontre avec l’UPRA Porcine. Je suis fils d’agriculteur et je suis en face d’élus du congrès ou de la province Sud qui ne connaissent pas le monde agricole, à l’exception de quelques-uns. Il est urgent aujourd’hui de trouver des solutions ensemble pour redynamiser notre agriculture et susciter des vocations avant qu’il n’y ait plus aucun agriculteur. »
Nicolas Metzdorf a ensuite évoqué plus précisément la filière porcine, au cœur de ce déplacement : « vous êtes la seule filière à fournir la demande locale. Cela prouve la grande technicité de l’élevage porcin. Je n’aime pas parler de surproduction car la Nouvelle-Calédonie importe toujours du porc. Tout part de la consommation. Et il faut donc envisager de faire du jambon localement, par exemple, ou tout autre produit transformé qui valoriserait la production porcine. »
Une génétique qui s’exporte
« Je suis vraiment satisfait de vous entendre parler comme ça. Nous avons connu des années difficiles et aujourd’hui, on nous taxe de trop produire alors qu’on importe massivement du porc », précise Michel Marestay, vice-président de l’UPRA Porcine et représentant de la SCIATA mais également sélectionneur multiplicateur naisseur engraisseur. Cette visite a, une fois encore, permis des échanges fructueux. Il a beaucoup été question de quotas de l’OCEF, de solutions pour abaisser les coûts de production, de la création d’une coopérative et des moyens à mettre en œuvre pour augmenter les bénéfices des éleveurs. L’UPRA Porcine, par la voix de son directeur Alexandre Etuvé, a aussi présenté ses missions. « Nous regroupons une trentaine d’éleveurs porcins. Nous apportons des conseils techniques et nous réalisons une sélection génétique en important des semences congelées de différentes espèces. Nous effectuons une identification des reproducteurs par des sélectionneurs et multiplicateurs de l’UPRA. Nous obtenons 72 % de réussite d’insémination. » En clair, l’UPRA veille à l’amélioration génétique des élevages calédoniens de porcs et assure la promotion de la génétique porcine calédonienne dans toute la zone pacifique, notamment au Vanuatu, Wallis-et-Futuna ou encore la Polynésie française.
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