8 Quelle posture adopter pour établir une relation de collaboration entre professionnel·le et patient·e ? Voici quelques situations dans lesquelles les répondant·e·s au questionnaire se sont senti·e·s en confiance : Lorsqu’on fait preuve d’inclusivité «Ma médecin généraliste ne m’a jamais posé de question concernant ma transidentité. Elle a vu sur son fichier que j’étais hormoné·e, et ça lui suffisait. Il n’y a eu aucune curiosité mal placée, que de la bienveillance. » Lorsqu’on explique et demande le consentement de la personne avant et pendant tout acte médical Pour un frottis, « j’ai eu absolument toutes les étapes et les gestes expliqués ». Il y a eu «demande du consentement avant ET pendant, et [des] demandes régulières pour savoir si je ressentais de la douleur. C’était attentif, doux, respectueux, on m’a demandé de me déshabiller en deux fois pour ne pas être dans une nudité totale. » Lorsqu’on fait preuve de bienveillance «Si je sens que le·la praticien·ne est bienveillant·e ou à l’écoute lors de la première rencontre, il sera assez évident de faire part de mon orientation sexuelle sans que cela ne soit un sujet en soi. » Lorsqu’on fait preuve d’écoute «Une psychothérapeute qui n’a pas remis mon identité de genre et mon orientation en question une seule fois et qui a été très à l’écoute de mon ressenti. Elle a fait preuve d’écoute et d’empathie et c’est toujours bien de se sentir au moins écouté.e , si ce n’est compris·e. » Lorsqu’on pose des questions pertinentes et non-intrusives Je me sens moins en confiance lorsqu’on «me pose des questions trop intimes sur mes pratiques [et lorsqu’on] me fait des remarques qui ne sont pas en rapport avec ce pour quoi je viens. » Lorsqu’on a connaissance des spécificités du sujet « Je ne m’annonce non-binaire qu’en présence de gens qui peuvent comprendre. »
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