Eric Gay, premier vice-président de l'assemblée de la province Sud, revient sur les raisons qui poussent l'exécutif provincial à se mobiliser pour l'enseignement et la jeunesse.
Eric Gay, premier vice-président de l'assemblée de la province Sud, revient sur les raisons qui poussent l'exécutif provincial à se mobiliser pour l'enseignement en particulier et la jeunesse en général.
Face à une situation financière très tendue, pourquoi avez-vous décidé de préserver le secteur de l'enseignement ? « L'enseignement est la clé de voûte de toute société. Nous le savons tous, c'est dans la classe, à l'école, au collège, que se joue l'avenir de nos sociétés. D'où notre volonté de maintenir un effort conséquent dans ce secteur qui, primaire et secondaire confondus, représente un tiers de notre budget. »
Au-delà de l'école, n'est-ce pas la jeunesse dans sa globalité que vous entendez accompagner ? « Bien sûr ! La jeunesse d'aujourd'hui manque de repères, de valeurs comme le respect des règles, le travail, l'assiduité et la solidarité. Il est de notre devoir de responsables politiques de lui en donner. Et d'impliquer dans ce combat les jeunes bien sûr, mais aussi les éducateurs et les parents. Pour ne laisser personne au bord du chemin, il nous faut écouter ce que les jeunes ont à dire et leur proposer tout un éventail d'actions pour réussir et s'insérer. »
Que manque-t-il aujourd'hui pour que les jeunes se sentent véritablement impliqués ? « Trop longtemps, les choses ont été faites de façon diffuse. Nous avons décidé de considérer la jeunesse, dans tous ses temps de vie, des loisirs à l'insertion professionnelle, en passant par la scolarité et la famille. La création d'un pôle jeunesse va dans ce sens. Tout comme le vaste plan « Agir pour la Jeunesse : Insertion et Réussite » (AJiR) qui concrétise et fédère les nombreux dispositifs provinciaux destinés à accompagner la jeunesse, de la petite enfance à l'âge adulte. »