Yves Dassonville à la rencontre des jeunes du Conseil provincial des jeunes
Actualité publié(e) le 21/10/2010
Le 20 octobre, pour sa dernière apparition publique avant de quitter la Nouvelle-Calédonie, Yves Dassonville, le haut-commisssaire, a rencontré les jeunes du comité provincial des jeunes.
en compagnie de Pierre Frogier, le président de l’assemblée de la province Sud.
Le geste est hautement symbolique. Yves Dassonville, le haut-commissaire en partance pour la métropole, a choisi la province Sud et spécialement le conseil provincial des jeunes, pour ce qui restera comme sa dernière apparition publique. S’adressant à Pierre Frogier, il a tout d’abord insisté sur le fait que « l’initiative du CPJ était une bonne initiative », rappelant au passage qu’il avait assisté à son installation, lors de la visite, sur le territoire, de la ministre chargée de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard.
Yves Dassonville a ensuite parlé à ses interlocuteurs privilégiés du jour, les jeunes du CPJ : « Vous avez la chance d’être des jeunes, aujourd’hui, en Nouvelle-Calédonie et d’être dans un pays, avec un petit « p » et donc sans connotation aucune d’indépendance, qui se construit. Vous avez votre part à prendre dans cette construction. »
Dialogue et respect des différentes communautés
Evoquant l’Accord de Nouméa, le haut-commissaire a insisté : « Il faut que vous le connaissiez, que vous en soyez pénétrés, que vous le portiez. » Puis il a donné aux jeunes quelques « pistes » de travail. A commencer par « la construction d’une identité calédonienne dans le dialogue et le respect des différentes communautés ». Il a aussi évoqué ces jeunes « restés au bord du chemin, prisonniers de l’alcool, du cannabis et de l’échec scolaire » et que le CPJ doit aider à impliquer dans les grands projets de la jeunesse calédonienne. Enfin, Yves Dassonville a terminé son propos par un appel à la prise de conscience. « Il y a un véritable scandale en Nouvelle-Calédonie, ce sont les morts sur les routes. Entre cinquante et soixante personnes, soit l’équivalent des passagers d’un avion de tourisme, disparaissent chaque année sur les routes calédoniennes. Il faut arrêter ça ! »
Donner les moyens d’agir à la jeunesse
Le haut-commissaire a ensuite répondu aux questions des jeunes sur son parcours et sur ce qu’il pensait de la jeunesse calédonienne, précisant en substance : « J’aimerais qu’on parle plus souvent des jeunes qui réussissent, qui ont des projets plutôt que systématiquement des jeunes qui font des bêtises. ».
La matinée s’est terminée autour d’un repas partagé avec le sentiment, pour chacun des participants, d’avoir vécu un moment mémorable qui risque de faire date dans leur parcours personnel, professionnel et, pourquoi pas, politique. Un sentiment partagé par Pierre Frogier qui confiait, à l’issue du repas : « La boîte à outils, ce sont eux, les jeunes, qui l’ont en main. A nous de leur donner les moyens de l’utiliser car, l’avenir de ce pays, ce sont eux qui vont le construire. »
Christine Allix
Yves Dassonville a ensuite parlé à ses interlocuteurs privilégiés du jour, les jeunes du CPJ : « Vous avez la chance d’être des jeunes, aujourd’hui, en Nouvelle-Calédonie et d’être dans un pays, avec un petit « p » et donc sans connotation aucune d’indépendance, qui se construit. Vous avez votre part à prendre dans cette construction. »
Dialogue et respect des différentes communautésEvoquant l’Accord de Nouméa, le haut-commissaire a insisté : « Il faut que vous le connaissiez, que vous en soyez pénétrés, que vous le portiez. » Puis il a donné aux jeunes quelques « pistes » de travail. A commencer par « la construction d’une identité calédonienne dans le dialogue et le respect des différentes communautés ». Il a aussi évoqué ces jeunes « restés au bord du chemin, prisonniers de l’alcool, du cannabis et de l’échec scolaire » et que le CPJ doit aider à impliquer dans les grands projets de la jeunesse calédonienne. Enfin, Yves Dassonville a terminé son propos par un appel à la prise de conscience. « Il y a un véritable scandale en Nouvelle-Calédonie, ce sont les morts sur les routes. Entre cinquante et soixante personnes, soit l’équivalent des passagers d’un avion de tourisme, disparaissent chaque année sur les routes calédoniennes. Il faut arrêter ça ! »
Donner les moyens d’agir à la jeunesse
Le haut-commissaire a ensuite répondu aux questions des jeunes sur son parcours et sur ce qu’il pensait de la jeunesse calédonienne, précisant en substance : « J’aimerais qu’on parle plus souvent des jeunes qui réussissent, qui ont des projets plutôt que systématiquement des jeunes qui font des bêtises. ».
La matinée s’est terminée autour d’un repas partagé avec le sentiment, pour chacun des participants, d’avoir vécu un moment mémorable qui risque de faire date dans leur parcours personnel, professionnel et, pourquoi pas, politique. Un sentiment partagé par Pierre Frogier qui confiait, à l’issue du repas : « La boîte à outils, ce sont eux, les jeunes, qui l’ont en main. A nous de leur donner les moyens de l’utiliser car, l’avenir de ce pays, ce sont eux qui vont le construire. »
Christine Allix
