Une hécatombe de puffins, dont l’origine privilégiée est un acte de malveillance et de délinquance environnementale, a été découverte par les gardes Nature provinciaux le 10 décembre, sur le secteur de l’îlot Mara (Moindou). Inadmissible !
La mortalité massive de puffins du Pacifique « Puffinus pacificus », espèce protégée et vulnérable au titre du Code de l’environnement, a aussitôt été constaté par la gendarmerie. Plus de 500 puffins ont été retrouvés morts. Aucun puffin survivant n’a été observé, c’est la colonie entièrement qui a été détruite. Au regard de l’état de décomposition des cadavres, leur mort remonte probablement à environ 10 jours.
Un acte de délinquance environnementale
Aucun autre cas similaire sur le secteur géographique environnant n’a été observé. L’origine de cette mortalité massive liée à une infection ou autre cause naturelle (maladie, épuisement…) n’est donc pas privilégiée.
Même s’il ne peut avec certitude être rendues de conclusions hâtives sur ce cas, la piste liée à des actes de persécution et de destruction massive volontaires serait à privilégier.
Une procédure est en cours pour suite éventuelle à donner par les autorités de justice.
Nos oiseaux marins sont vulnérables
Nous vous rappelons ici que durant la période de nidification des oiseaux marins (de novembre à fin février), les usagers du lagon doivent les respecter et éviter toute perturbation des colonies (piétinement des terriers, chiens, approche des colonies…). De nombreuses espèces d’oiseaux marins protégées nichent au sol, comme les puffins, et restent donc très vulnérables.
Toute perturbation à des espèces protégées au titre du Code constitue un délit grave, dont la sanction peut s’élever à plus d’1 million de francs et 6 mois de prison.
Le portail web de la province Sud recense, au travers de ses actualités et de ses publications à télécharger, l’ensemble des bons comportements à respecter et de la réglementation en vigueur.