Un plan mangrove verra bientôt le jour

Une première réunion a eu lieu le 5 septembre dernier dans une mangrove emblématique, celle du quartier de Rivière-Salée, en présence de Pascal Vittori, 2e vice-président de la province Sud, Ghislaine Arlie, présidente de  la commission de l’Environnement de la province Sud et des représentants de la mairie de Nouméa et des associations environnementales.

En zone rurale et en ville

Les participants ont, à cette occasion, pu découvrir les actions conduites avec les jeunes du quartier pour préserver cet écosystème : nettoyage et éradication des espèces végétales envahissantes. Ces travaux, subventionnés par la direction de l’Environnement de la province Sud, ont été réalisés par des jeunes bénévoles encadrés par l’Association pour la Sauvegarde de la Nature Néo-Calédonienne (ASNNC). Pascal Vittori a insisté sur « la volonté provinciale d’encourager ce genre d’initiative ». D’ailleurs, la mangrove de Rivière-Salée pourrait devenir un projet pilote de gestion durable des mangroves urbaines.

Cette première réunion devrait permettre d’aboutir d’ici quelques mois à un «  plan mangrove », intégrant tous les partenaires institutionnels, environnementaux et économiques. Objectif : suivre l’évolution de ces écosystèmes, en zones rurales et urbaines, pour les pérenniser et les développer.

Un patrimoine à sauvegarder

Depuis 2009, le code de l’environnement de la province Sud a classé les mangroves au titre des écosystèmes protégés. En 2013, le plan d’urbanisme directeur de la ville de Nouméa a intégré les mangroves de son territoire dans les zones naturelles confirmant leurs fonctions de trame verte dans le tissu urbain de demain.
La combinaison de ces dispositions de nature règlementaire vise à reconnaître les services environnementaux, économiques et sociaux rendus par les mangroves. Elles traduisent ainsi des préoccupations publiques, scientifiques et associatives autour de la sauvegarde et de la gestion de ces marqueurs important de notre patrimoine territorial.