Les classes de langues et culture kanak ont présenté leur spectacle, le 7 octobre dernier, au dock culturel de Païta.
Les 14 classes de langues et culture kanak de la province Sud ont présenté leur spectacle, le 7 octobre dernier, au dock culturel de Païta. Cette manifestation annuelle permet aux élèves de partager leur culture et de développer des attitudes citoyennes.
Le travail des enseignants en LCK et des élèves ont été mis à l'honneur. Cette manifestation a été saluée par les équipes de la direction de l'Education. Silipeleto Muliakaaka, élu provincial est venu au nom de l'exécutif pour les féliciter.
Depuis 2006, le dispositif langues et culture kanak (LCK) a été mis en place dans 14 écoles de la province Sud. Afin de valoriser le travail effectué durant l’année scolaire, un grand regroupement d’élèves des classes LCK a été organisé au dock culturel de Païta. Au total, 460 élèves et 80 accompagnateurs ont présenté leurs créations devant un public composé de parents et de professionnels de l’éducation. Thierry Mabru, directeur de l’Education, a qualifié la manifestation de grand succès : « Ça a été l’occasion de mettre à l’honneur le travail des élèves et des enseignants, mais aussi de montrer qu’il existe une passerelle entre les langues kanak et le français. Un enfant qui connait sa langue maternelle pourra mieux appréhender l’apprentissage du français. » Les classes des communes intérieures (Thio, La Foa et Bourail) avaient spécialement fait le déplacement pour participer à cet événement.
12 classes LCK de toute la province Sud ont défilé sur la scène du dock culture de Païta pour présenter le travail de l'année.
Au programme de la journée, des chants, des danses, des saynètes et des mimes. Nélie Gawé, suppléante en langue Dréhu à l’école Oasis, a choisi de faire travailler ses élèves sur le conte Le poulpe et le rat et la poule sultane : « Suite à la visite au Parc zoologique et forestier, avec les enfants, nous avons imaginé la suite du conte. Les élèves se sont bien débrouillés même s’il y a eu quelques imprévus car nous n’avons pas eu le temps de répéter sur scène comme les autres classes. » A travers l’apprentissage des langues et de la culture kanak, Thierry Mabru souligne que « l’objectif est de favoriser une ouverture vers l’autre en vue de l’enrichissement et de la progression des élèves afin de construire ensemble un destin commun. »
Patrick Sakoumori, collaborateur du cabinet de la Présidence, en charge de l'éducation, est venu encourager la jeunesse de demain.
Toutes les classes ont rivalisé d'originalité et de couleurs dans les déguisements.