Martine Lagneau, 1ère vice-présidente de la province Sud en charge de la culture, revient sur la 21e édition du Mois du patrimoine qui a débuté ce week-end à l'île des Pins.
Qu’attendez-vous de cette opération Mois du Patrimoine ?
C’est une opération majeure dans le calendrier culturel de la province Sud. Elle permet au public de partir à la découverte de notre histoire récente, mais riche et diverse. C’est aussi l’occasion de montrer les actions fortes que conduit la province en matière de préservation, de conservation, d’inventaire du patrimoine. Je crois que le public serait surpris de savoir que plus de 1 800 bâtiments ont été répertoriés sur le territoire de la province Sud. Dans ce contexte, notre objectif demeure d’être actif en termes de protection et de classement.
Pourquoi avoir donné le coup d’envoi de l’opération 2014 à l’île des Pins ?
Parce que le contexte historique et patrimonial s’y prête. À l’île des Pins, mais fort heureusement c’est vrai un peu partout en province Sud, il y a aujourd’hui une vraie prise de conscience de l’importance du patrimoine et de sa préservation. Trop longtemps, on a laissé les choses faire et nous avons perdu pour de multiples raisons, des pans entiers de notre histoire, mais ce temps est terminé. L’île des Pins dispose d’un patrimoine fort, en particulier en ce qui concerne le bagne, dont la préservation va sans doute nécessiter de gros investissements, mais c’est un joyau qu’il convient de protéger.
Quel regard portez-vous sur le patrimoine ?
Je me dis que nous sommes sur la bonne voie. L’exécutif de la Province, la direction de la Culture, d’autres institutions et nombre d’associations sont mobilisés autour d’un but commun et ambitieux qui est de léguer aux générations futures, les traces de notre histoire. Et lorsque je vois ce qui a été fait depuis que la défense du patrimoine s’est imposée à tous, je me dis que nous avons bien travaillé. C’est ce qui nous donne la détermination à poursuivre nos actions.