Soucieuse de préserver notre patrimoine environnemental, la province Sud a mis en place des plans de gestion des îlots. Ces milieux fragiles, très fréquentés en été, doivent en effet faire l’objet de toutes les précautions.
L’îlot Signal, classé en réserve naturelle depuis 1989, nécessite la mise en place de mesures de gestion adaptées. « Il s’agit de veiller à une bonne cohabitation entre les humains, les animaux vivant sur l’îlot et l’environnement. » résume Pascal Vittori, 2ème Vice-président de la province Sud.
Concilier protection de l’environnement et fréquentation des îlots
Les plans de gestion des îlots Signal et Larégnère permettent notamment à la Province de répondre aux attentes du public qui les fréquente tout en préservant durablement ces espaces. Sur les 3 dernières années, la collectivité a investi un budget annuel d’environ 3,5 millions de francs en investissement et 1,25 en fonctionnement sur ces deux sites. L’essentiel de ces dépenses concerne la création, le renouvellement et l’entretien des aménagements. « En ce début de saison estivale, le public doit être sensible à la protection de l’environnement. Il est par exemple important de faire attention aux feux, à la végétation, d’utiliser les mouillages disponibles… D’une manière générale, il faut penser à sa propre protection en tant qu’usager et veiller à ne pas dégrader le milieu naturel. » précise Pascal Vittori.
Respecter la tranquillité des oiseaux
Les oiseaux marins, tous protégés, se reproduisent sur les îlots. Afin de ne pas perturber la période de nidification –du 1er novembre au 31 mars- l’idéal est de ne pas s'approcher des oiseaux et de surtout ne pas amener de chien.
Se renseigner avant de débarquer sur un îlot
La protection du lagon et des îlots revêt un caractère obligatoire. La brigade des gardes nature de la province Sud est assermentée et peut dresser des procès verbaux en cas d'infraction. L'ensemble des usagers du lagon doit donc prendre conscience de l'urgence écologique.
Deux causes principales sont à l’origine de la menace qui pèse sur l’avenir des puffins : l’interruption de leur cycle de reproduction et la destruction de leur habitat. « L’activité humaine a donc un impact sur la raréfaction des puffins. Sur Larégnère, l’installation de toilettes sèches est un succès et 1/3 de la surface de l’îlot a pu être recolonisé par ces oiseaux marins qui retrouvent leur place. Sur Signal, nous avons mis en place une zone interdite d’accès afin de restaurer leur habitat naturel. » indique Caroline Groseil, responsable des brigades provinciales de la nature.