Bus 1,2,3, des vacances pour tous

Canoë, beach volley, boxe, pétanque, houla-hoop ou encore stand up paddle… Il y en aura vraiment pour tous les goûts sur les quatre sites* dédiés à l’opération BUS 1,2,3. Depuis 7 ans déjà, ce dispositif piloté par le Syndicat intercommunal du Grand Nouméa (SIGN) offre la possibilité aux jeunes et à leurs familles de sortir de leur résidence et de venir goûter aux plaisirs de l’été en leur proposant un panel d’activités toujours plus étoffé. Chaque jeudi, les résidents pourront aussi découvrir l’une des communes voisines.

Droit aux loisirs

La province Sud s’inscrit pleinement dans cette volonté de proposer des activités de loisirs aux résidents de logements sociaux. Activités qui favorisent la cohésion sociale en impulsant des échanges entre les populations. C’est pour cette raison que la province Sud fait partie des partenaires fondateurs de l’opération BUS 1,2,3 aux côtés de l’Etat, la ville de Nouméa et le FSH en 2009. Depuis le nombre de partenaires s’est étoffé. Aujourd’hui, ils sont au nombre de 11 avec notamment les quatre communes de l’agglomération, tous les bailleurs sociaux, CarSud ainsi que la gendarmerie et la police nationale. Les directions du Logement (DL) et de l’Action sanitaire et sociale (DPASS) de la province Sud accompagnent de nombreuses familles qui bénéficient du BUS 1,2,3.

Un espace de cohésion sociale

« On parle souvent de destin commun mais pour qu’il prenne corps, il est nécessaire de créer des espaces d’échanges, de convivialité et de rencontres entre les différentes ethnies, couches sociales et générations. Le bus 1, 2, 3 est un excellent moyen pour cela. D’ailleurs avec les différents partenaires, nous menons une réflexion pour peut-être étendre ce dispositif aux petites vacances  », précise Dominique Molé, 3^e vice-président de la province Sud.

En plus de créer du lien social, d’occuper les familles pendant l’été, l’opération a une autre vertu : la baisse  des actes d’incivilités dans les quartiers. Aujourd’hui, aucun chiffre n’étaye ces propos mais les forces de l’ordre comme les bailleurs sociaux constatent que les quartiers sont devenus plus calmes. C’est aussi l’autre objectif de cette opération : préserver la tranquillité publique.