Les grandes vacances sont propices à la découverte, aux rencontres et au dépaysement ! Pour les jeunes, c’est l’occasion de goûter aux joies du camping et des activités en pleine nature. Accueillis dans la propriété de madame Harbulot, à Bouraké, les enfants, âgés de 8 à 13 ans ont tout le loisir de s’ébattre et de se dépenser dans ce cadre idyllique bordant une petite rade. « Si on les écoutait, ce serait baignade toute la journée ! » sourit Emma, la directrice du camp. En bonne organisatrice, elle leur a concocté un programme d’activités aux petits oignons : kayak, jeux divers, courses de relais, veillée à la belle étoile… De quoi s’amuser et revenir à la maison avec des souvenirs plein la tête !
Pour un de ses premiers déplacements en tant que membre de la commission de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Marie-Françoise Hmeun a insisté sur l’importance pour les enfants d’expérimenter la vie en communauté, loin du cadre familial. « On ne soulignera jamais assez, les bienfaits des camps de vacances sur nos enfants. Ce sont des lieux de mixité sociale où l’enfant apprend à vivre en communauté et où le citoyen de demain se construit à travers des valeurs telles que le respect, le partage, l’altruisme, l’esprit d’équipe et le vivre-ensemble. »
Retour à la nature
Après Bouraké, direction la tribu de Oui Poin, à La Foa, où la délégation provinciale a été accueillie en chanson par une trentaine d’enfants. « La tribu n’avait pas organisé de camp de vacances depuis 2009, » précise Marie-Hélène Médiara, la directrice du camp. Les enfants viennent de Boulouparis, Houaïlou, Koné, Canala et Païta. « Nous proposons une immersion complète dans la vie de la tribu, avec un volet important sur la culture qui comprend notamment la tradition orale et l’initiation à l’artisanat traditionnel.»
Un retour aux sources qui ravit Dominique Mole, 3e vice-président de la province Sud. « Les enfants sont bien pris en charge. Force est de constater que la tradition se perd de plus en plus et c’est une bonne chose que des structures de vacances proposent de renouer avec les racines ancestrales. » Pour l’élu, il est également important de « se rendre compte du travail réalisé par les Centres de vacances et de veiller au bon suivi et au respect de la réglementation qui garantit la sécurité et l’épanouissement des enfants. »
Au camp pour ados Doucampo, à la Ouenghi, téléphones portables et tablettes sont strictement interdits. « Les jeunes ont suffisamment d’activités ici ! Ils peuvent bien tenir 5 jours ! » souligne Yanita Delpias, la directrice du centre. « C’est la première fois que je vais en camp de vacances, avoue Wendy, 15 ans. On fait des choses que l’on n’a pas l’habitude de faire, comme monter à cheval, nager dans la rivière, marcher dans la nature, participer au grand jeu sur le thème d’Harry Potter… C’est choc ! »