Utiliser de la cire d’abeille et des tissus simples pour remplacer l’usage du film plastique ou de l’aluminium : c’était l’objet d’un atelier délocalisé à la maison de quartier de Tuband, à Nouméa, proposé par la direction du Logement.
Ils appartiennent à cette nouvelle catégorie de produits alternatifs, simples à réaliser, qui doivent nous permettre à la fois de réduire nos dépenses quotidiennes et notre consommation de plastique… Les emballages en cire d’abeille (en anglais bee’s wrap) ont la cote ces derniers temps.
Vendredi après-midi, à la maison de quartier de Tuband, on pouvait parler d’un circuit très court : depuis la salle où se déroulaient les travaux pratiques pour confectionner ses propres emballages économiques et écologiques, on apercevait la ruche dans le jardin voisin, en place depuis deux ans et gérée par l’association les Ruchers de Tuband, d’où provenait la matière première !
Ingrid David, conseillère en économie sociale et familiale à la direction du Logement de la province Sud, anime cet atelier mené en collaboration avec la mairie de Nouméa. « On chauffe avec les mains pour que l’emballage s’adapte au contenant, en verre par exemple… Ça tient vraiment bien au frigo. Il faut éviter de mettre en contact avec de la viande crue, par contre on peut s’en servir pour le goûter des enfants, et vous pouvez même en faire des paquets cadeau à réutiliser ! ça demande d’être lavé régulièrement à l’eau froide, mais ça dure à peu près un an », détaille-t-elle devant la dizaine de participants.
Découper la forme voulue dans du tissu en coton, râper un pain de cire d’abeille, puis répandre les copeaux obtenus sur le tissu, mettre une feuille de papier cuisson et faire chauffer le fer à repasser… Tout le monde s’active et observe dans la bonne humeur !
Suzanne a entendu parler de cette technique grâce à un reportage à la télévision. La septuagénaire et ses collègues racontent avoir l’habitude de participer à toutes les activités qui rythment la vie du quartier (ateliers couture ou compost, repas-partage, récoltes du jardin ou de miel…). « C’est un peu notre deuxième maison ! » dit-elle en souriant. « Des activités ménagères de ce type, qui concernent la vie de tous les jours et sans qu’on ait besoin de trop dépenser, nous aident beaucoup ! »
Prochain atelier mené par la Direction du logement : le 18 juillet, cette fois dans le logement-témoin du FSH à Dumbéa-sur-Mer, sur une thématique culinaire.