Tout au long de l’année 2019, ce sont 38.000 personnes qui se sont rendues à la Rivière Bleue. Une année exceptionnelle qui ne fait que s’amplifier, puisque le mois de janvier 2020 a enregistré 5 500 visiteurs, une première pour le parc !
Joël Delafenêtre, le directeur adjoint du parc, se félicite de cette hausse de fréquentation : « en réalité, le parc a mis près de 15 ans à se remettre des décisions que nous [les agents du parc, ndlr] avons prises suite au cyclone Erica. En effet, avant l’année 2003, le parc était ouvert aux voitures. À cette époque, nous avions déjà 30.000 visiteurs par an. Après le cyclone, nous avons pris la décision d’interdire les véhicules au sein du parc, hormis la navette. En réalité, ce n’est pas le cyclone qui nous a réellement fait prendre cette décision : il y avait beaucoup d’incivilités, et nous souhaitions déjà rendre le parc piéton. Néanmoins, l’effet a été sans appel : de 30.000 visiteurs, nous sommes passés à 9000 l’année suivante, et ainsi de suite, et c’est pour cela que je dis qu’on a mis près de 15 ans à s’en remettre ».
La fréquentation du parc est néanmoins variable : « les mois de juillet, août et septembre sont plus fréquentés, car généralement, les métropolitains viennent rendre visite à leurs familles à ce moment » explique Joël Delafenêtre. « En général, novembre décembre janvier sont également de très bons mois, cela dépend des pluies qu’il peut y avoir. Récemment, la fermeture de la rivière de Dumbéa nous a également apporté beaucoup de visiteurs ! ».
Une nature unique et endémique
Se mesurer au Grand Kaori, rencontrer des Cagous sauvages, longer la forêt noyée en canoë, passer la nuit dans une tente perchée dans les arbres, découvrir la forêt dense humide du grand sud et ses palmiers endémiques, randonner dans les jusqu’à la haute Rivière Bleue et se rafraîchir aux cascades…Autant d’activités qui permettent de profiter pleinement de ces 22.000 hectares de nature, ce joyau dont une partie est inscrite à la convention Ramsar.