Études supérieures en Métropole : parés au grand saut

Jeudi dernier se tenait à l’auditorium de la Province la réunion collective d’informations visant à peaufiner les derniers détails, avant le grand départ d’août. L’« ultime étape » d’un accompagnement débuté en janvier, selon les mots de Monique Millet, présidente de la commission de l’Enseignement à la province Sud.

Pour les (futurs) étudiants c’est un saut pas tout à fait dans l’inconnu, grâce aux efforts des équipes du BIAE (Bureau d’Information et d’aide aux étudiants). On comptabilise cette année 75 départs groupés de nouveaux boursiers de la province Sud (pour 92 en tout), et 198 demandes de renouvellement. « Le coût, en dehors des bourses qui sont versées, représente 40 millions de francs pour ce dispositif, a mentionné Monique Millet. A Paris, vous bénéficiez de l’accueil de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, mais aussi d’un accompagnement par des personnes à votre service pour pallier les difficultés. Ce sont des efforts colossaux assumés par la collectivité, mais c’est quelque chose de très important ! »

Accompagnement dans les démarches

Au programme de cette réunion, des conseils liés au grand voyage en lui-même, avec l’intervention de Steeve Hnepeune, brigadier-chef de la police aux frontières, qui a rappelé les fondamentaux à respecter au moment fatidique de « la rupture du cordon familial à l’aéroport ». Puis à Paris, où les étudiants seront accueillis durant 3 jours par la MNC, qui assurera des ateliers sur les formalités administratives et une initiation aux réalités métropolitaines et étudiantes. Avant le départ en train pour les différentes villes d’études… Le logement, le versement des aides, l’acclimatation et les difficultés liées à l’isolement ou à la recherche de stages ont également été anticipées au cours de cette réunion.

A 19 ans, Yann part pour entamer à Rouen un DUT Carrières juridiques. Le jeune homme enthousiaste ne connaît personne dans sa ville d’accueil. « J’étais décidé depuis très longtemps à partir, lâche-t-il dans un sourire. Pour découvrir un environnement plus dynamique, m’impliquer dans des associations… Dans l’idéal j’aimerais enchaîner par une licence générale puis un master ; je pars avec l’idée d’y passer au minimum cinq ans. Ici le bureau de la DES a été très à l’écoute, et m’a aidé à résoudre certains soucis par rapport au logement ou à la bourse… » Sa voisine Tesse, jeune maman de 22 ans, vise quant à elle un diplôme d’Etat de Conseillère en économie sociale et familiale à Poitiers. « C’est une nouvelle vie qui commence pour toute notre petite famille ! Je pense éventuellement continuer en master pour travailler comme CPE et aider les enfants directement dans les établissements scolaires. J’ai toujours voulu partir en France, pour mon ouverture d’esprit. Ce sera une bonne expérience dans tous les domaines. »

Les départs groupés pour la Métropole s’échelonneront cette année du 15 au 29 août.

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